Dancing Bears Svetla and Mima in chains

juin 2007

Belitsa

Le sauvetage de l'ourses Svetla et Mima

Elles ont «dansé» toute leur vie pour les touristes

15.4.2020

Avant que nous ne venions délivrer ces deux magnifiques ourses de leurs chaînes en 2017, elles devaient danser pour que leurs propriétaires Roms puissent gagner leurs vies. Lorsqu’elles ne «travaillaient pas», leurs propriétaires les laissaient dans la cour arrière de leur maison, enchaînées. Elles vivaient dans une détresse permanente, balançant leur tête d'un côté à l'autre et grattaient continuellement le sol avec leurs pattes. Pendant de longues années, elles ont été nourries au sucre, à l’alcool et aux boissons sucrées. À force de constamment ronger leurs chaînes, leurs dents se sont cassées et ont pourri.

La famille qui les exploitait possédait des ours depuis plusieurs générations. L’arrière-grand-père de la famille était âgé de 12 ans lorsqu’il avait commencé à dresser les ours pour divertir les touristes. Au cours d'une conversation avec la famille, ses proches ont soulevé un petit garçon et l'ont placé à côté de l'ours, insinuant que cela prouvait à quel point l'ours était amical et inoffensif. Mais leur véritable nature s’est avérée encore plus cruelle qu’on n’aurait pu l’imaginer.

Toutes deux prises dans des zoos alors qu’elles n’étaient encore que des bébés, l’entraînement de Svetla et Mina consistait à les forcer à se tenir debout sur des plaques de métal chaudes pendant que la musique jouait. Ce conditionnement douloureux a fait qu'à chaque fois que les ours entendaient la musique, ils se souvenaient de la douleur et se mettaient à danser. Plusieurs fois par an, on les maintenait au sol pour leur couper les griffes (ce qui est considéré comme aussi douloureux que de couper les doigts d'un humain).

Malgré des tentatives en 1993 d’éradiquer la pratique des ours dansants, les autorités bulgares n'avaient malheureusement aucun endroit où garder les ours et faute de lois strictement appliquées, les familles Roms ont été autorisées à garder les ours sous licence, jusqu'à ce qu’un refuge ne leur soit trouvé. Cela signifie que ces ours ont enduré de longues souffrances car ce n'est qu'en 1998 que le dressage et la pratique des ours dansants furent interdits en Bulgarie.

Le gouvernement bulgare a pris contact avec QUATRE PATTES et, ensemble avec la Fondation Brigitte Bardot, un refuge pour les ours maltraités a été construit. Ce «paradis» s’appelle la FÔRET DES OURS de Belitsa et a ouvert ses portes en 2000, au cœur des montagnes.

Cependant, cette cruelle tradition des ours dansants en Bulgarie a véritablement pris fin en 2007, lorsque les trois derniers ours dansants restants (Svetla, Mima et Mischo) ont été retirés à leurs propriétaires dans le village oriental de Getsovo, à environ 400 km à l'est de Sofia.

Depuis lors, la loi bulgare a interdit toute détention privée d'ours. Aucun ours en Bulgarie ne sera plus jamais contraint à cette cruauté

Une vie sans chaînes

Svetla, née en 1990, est une grande et belle ourse dans la fleur de l'âge, avec une fourrure courte et brillante. Peu après son arrivée au sanctuaire, elle a partagé son enclos avec les ours Misho et Mima. Elle vit aujourd'hui avec d'autres ours et son compagnon préféré semble être l'ours Stefan.

Ces derniers temps, lors des périodes chaudes et ensoleillées, elle préfère rester allongée. Svetla a un endroit favori pour se détendre et on peut toujours l'apercevoir au même endroit. Celui-ci est très bien caché, au fond du bois, loin des visiteurs. Seuls les visiteurs très observateurs ont pu la voir pendant la visite guidée.

Mima, née en 1997, est connue pour être très active. Il est facile de la voir pendant la journée. Bien sûr, pendant l'été, elle aime faire une sieste l’après-midi, comme les autres ours de la FÔRET DES OURS de Belitsa, bien cachée dans les buissons, à l'ombre.

Elle a récemment développé une nouvelle routine. Vers 16 ou 17h, lorsque le soleil n’est plus aussi brulant, vous pourrez l’apercevoir accompagnée de son compagnon Monti, chercher de la nourriture, se promener dans la partie supérieure de leur enclos, près du centre d'information. En dehors de cette période, ils passent la plupart de leurs journées dans une autre partie de leur enclos.

Aucun ours ne devrait avoir à vivre enchaîné

aider les ours maltraités


faites un don

Recherche